Profil des candidats finalistes : GPWE, 5ème édition
Catégorie STARTER
Joëlle
Debelder : Réseauprotec
Licenciée en Sciences botaniques option
microbiologie de l’ULG, Joëlle Debelder commença ses activités professionnelles
en tant que chercheur avant de travailler une dizaine d’années dans l’industrie
pharmaceutique. Mère de 5 enfants, sa mentalité d’indépendant l’incite à
développer une entreprise lors de la faillite de la société qui l’employait.
Réseauprotec a pour ambition de combattre la légionelle dans l’eau sanitaire,
un secteur en pleine expansion qui ne peut que prendre de l’ampleur au vu de
l’évolution des normes de santé en vigueur.
Philippe
VAN OPHEM : Agilys
Ingénieur civil et licencié en gestion
financière, Monsieur Van Ophem fonde en 2010 « Agilys ». Il cumule à
la fois le poste de responsable financier, RH et commercial. La société
développe « myshopi » qui est
une application mobile sur smartphone de liste de courses à destination des
consommateurs. Lancée en mars 2011, cette application est déployée dans
plusieurs pays et a déjà été téléchargée par 750.000 personnes. L’événement
« App of the Year » a nommé, le 31 mai 2012, Myshoppi parmi les 20
meilleures applications du moment.
Jean-Marc VAN BREVER : High
Tech Vision
Diplômé en marketing de l’Université de
Montréal, Jean-Marc Van Bever fonde “High Tech Vision” en 2009. Expert en led,
la société propose tant la fourniture de matériels que la location de support.
Ambitieuse, cette entreprise « Starter » est déjà partenaire de
grands stades sportifs ou de marque d’automobile de renom.
Catégorie
CROISSANCE
Stéphane
DAUVISTER : Dauvister SA
Titulaire d’un patronat en chauffage,
Stéphane commence sa carrière comme ouvrier. Il développe ensuite sa propre
entreprise et finira par racheter l’entreprise de son premier patron. « Dauvister »
installe des systèmes de production d'énergies renouvelables. Son directeur
général ne manque ni de projets, ni d’ambition pour son entreprise :
rester top 3 du marché belge avant de se développer à l’international… Tout un
programme où la qualité humaine domine. Selon Stéphane Dauvister, « Le
fait d'avoir été ouvrier me permet de bien connaître la technique, et de
pouvoir discuter à égal avec mes hommes. Cela me différencie de mes
concurrents: mon discours est technique, avec une connaissance de
terrain. »
Arnaud
STORDER : Market IP
Passionné d’escalade, de montagne et de
nature, Market IP a pour mission de
permettre aux entreprises de gérer au mieux la mobilité des biens et des
personnes à travers des solutions logicielles d’optimisation géographique.
Market IP ne manque pas de challenges : la construction d’un nouveau
bâtiment, l’augmentation du personnel… La politique d’innovation est au centre
de la culture d’entreprise puisque, comme le mentionne Arnaud Storder,
« Nous ré-investissons une grosse partie de nos revenus dans la R&D
afin de pouvoir garder une avance technologique. »
Didier
COLART : Dico
De sous-traitant en packaging pour des
entreprises comme PesiCo, Uncle Ben’s…, Didier Colart a créé un jeu de Monopoly
sur le web dont la thématique est la
ville de Charleroi. Le lien entre les deux ? Une conversation au sein de
la Jeune Chambre de Charleroi. Depuis l’entreprise n’a fait que croître car
comme le dit son patron : «la croissance appelle la croissance ! »
Catégorie REPRISE
Gabriel
CATANIA : WEX de Marche-en-Famenne
Collaborant déjà avec les anciens
propriétaires du WEX, c’est tout naturellement que Gabriel CATANIA a souhaité
reprendre les activités de l’infrastructure qui se caractérisent par 3 domaines
d’actions : l’organisation de foires et salons, de concerts et de
spectacles et de tout autre type d’événements. Selon Gabriel CATANIA, dans le
cadre d’une reprise, « il s’agit de capitaliser sur les expériences, les
connaissances, les acquis. Chacun des investissements trouve son effet multiplicateur
dans cette vocation à être “répété” dans chacune de mes entreprises. Ensuite,
si on a formé et construit la bonne équipe, c’est cette dernière qui prendra
naturellement le relais. »
Deschamps
Thierry : « Hedelab »
Ingénieur commercial, Thierry Deschamps a
45 ans lorsqu’il décide de se lancer en tant que chef d’entreprise. Il achète
en 2010, avec Christian Gervais, la société « Hedelab » qui produit
des compléments alimentaires.
Actuellement 25 personnes travaillent dans
la société. La clientèle est pour 2/3 localisée à l’étranger.
Les objectifs restent nombreux :
création d’une marque propre, devenir le partenaire privilégié des acteurs
leader du marché européen du complément alimentaire, tisser une politique de
partenariat avec les universités belges,…
Jean
Demarteau : « Wow Technology »
Ingénieur civil de formation, software par
passion et mécanicien par imprégnation, Jean Demarteau a un slogan :
« ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ».
Habitant à 5 kilomètres de la société, être
entrepreneur est un véritable projet de vie où le professionnel et le
familial s’interpénètrent.
La société « Wow Technology » a été
créée par le père du finaliste en 1983. A partir du besoin du client,
l’entreprise dessine, usine, monte, câble, programme des machines sur mesure
permettant de réaliser des chaînes de production. Primée en 2011 aux
« Alfers », la société se veut être ambassadrice de la volonté
d’entreprendre présente en Wallonie.
Prix FEMMES ENTREPRENEURES
Christelle
Robaye : CTR13
Coiffeuse de formation, elle ouvre son
premier salon à l’âge de 20 ans, soit 4 jours seulement après la fin de ses
études. Aujourd’hui, Madame Robaye est à la tête de 2 salons de coiffure et son
équipe est constituée de 13 personnes.
Participant à des championnats et concours
de coiffure régionaux, nationaux et internationaux, notre finaliste continue à
se former dans les plus grandes académies de coiffure. « La
formation » est le maître mot de sa logique entrepreneuriale. Elle fait, dès
lors, bénéficier l’ensemble de son personnel des conseils de spécialistes
qu’elle invite à se produire au sein de ses salons.
Catalina
Van Der Straten Ney SA
Licenciée en droit et en politique
internationale, Catalina Van Der Straten est mère de 3 enfants et dirige la
société « Ney SA ». La société dessine, développe, produit et
distribue de la bagagerie pour enfants. « Ney SA » vient de créer et
de déposer la marque « Tub Stopper » qui se décline en 9 modèles,
développés en 10 couleurs unies. Les produits allient la facture de qualité et
la recherche esthétique. Le secret de la réussite : « Etre organisée,
entourée et soutenue !... »
Laurence
Baillot « Baillot frères et Cie »
Laurence Baillot est licenciée en marketing
international d’HEC. Après ses études de commerce et diverses expériences dans
le monde de l’entreprise, elle décide de s’investir dans l’entreprise familiale
qui fêtera bientôt 60 ans d’existence. La société « Baillot Frères et
Cie » offre un service complet aux clients en matière de parachèvement du
bâtiment, de construction, de chauffage et de sanitaire.
Etre une femme entrepreneure dans le monde
de la construction, c’est devoir surmonter, d’après l’intéressée, un
certain nombre de clichés. Mère de 3 enfants, passionnée par son métier et
l’envie quotidienne de se surpasser, la finaliste a ouvert, en outre, depuis
2004, un centre de bien être alliant la vente de matériel et le service aux
personnes.
Prix DEVELOPPEMENT DURABLE
Séverine
GENON : Biloba
Licenciée en mathématique, Séverine Genon a
connu différentes expériences professionnelles dont certaines en Afrique ou au
sein d’ONG. Elle a donc, à un moment de sa vie, souhaité voler de ses propres
ailes en ouvrant une boutique axée sur les respects de la planète et ce à deux
titres : tout d’abord, en vendant des marchandises respectant
l’environnement et les conditions de travail (lin belge, carte postale en bouse
d’éléphant…) et deuxièmement en gérant son activité dans le respect des valeurs
environnementales (utilisation de cintres en carton recyclé, peinture bio…)
Vincent
COLARD : Solaris-Pack
Ingénieur de formation et titulaire de
nombreux diplômes, Vincent Colard a lancé la société Solaris-Pack en 2009.
Cette société a pour objectif de devenir un acteur prédominant dans le
développement, la production et la commercialisation de pompes à chaleur
utilisant une captation d’énergie dans l’air naturelle – ou statique. S’il se
concentre actuellement sur des activités plutôt belges,
l’administrateur-délégué de Solaris-Pack n’exclut pas l’exportation.
L’originalité et l’orientation « développement durable » de ce
dossier vient de l’adaptation d’une technologie bien connue- celle de la pompe
à chaleur -, mais encore peu utilisée dans nos pays, pour un de nos
besoins fondamentaux, l’eau chaude.
Jean-Marc
VANTIEGHEM : Geogrind
Lancée en décembre 2012, le projet de
Geogrind a vu le jour en 2007, année au cours de la quelle un des associés a
détecté, dans le cadre de l’introduction de la réglementation REACH, une
opportunité de développement d’un produit alternatif pour pallier aux risques
d’interdiction d’utilisation des résines phénoliques. L’utilisation de la
résine géopolymère dans la conception d’outils abrasifs constitue une vraie
rupture technologique par rapport aux liants «traditionnels » en associant une
nouvelle approche technologique radicale dans la conception intrinsèque de la
résine et dans le process de fabrication avec des impacts très positifs dans
une politique de développement durable. Cette entreprise a pris une contrainte
environnementale comme une véritable opportunité de marché.
L’ensemble des candidats auront l’occasion de
défendre leur projet lors de la finale qui se déroulera le 20 septembre 2012.
La soirée de gala au cours de laquelle les lauréats seront annoncés aura lieu
le 3 octobre au Studio 40 à Média-rive à Liège.
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